Pourquoi choisir le format carré?

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Pour lire les réponses à la question, elles sont en fin d'article

11 commentaires:

  1. Chacun son point de vue les amis, taper sur le point de vue des autres surtout dans un domaine artistique où le subjectif a toute sa place ne fait pas des réponses... ;)

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  2. Cher Clément,
    Merci d'avoir "perdu le temps" de me lire et de me répondre. :-)
    Ceci étant, si c'est pour faire un copié-collé ce que qu'a dit X ou Y, dans tel ou tel bouquin , il n'y a pas de quoi s'en vanter ! (d'autant que je n'ai pas vu de guillemets qui montrent que c'est une citation !!! )
    et même si X ou Y a dit ceci ou cela, il faut savoir reconnaître un discours quand il est abscon.

    Concernant Picasso, si l'on suit votre raisonnement, Cher Clément, il aurait fallu le "compartimenter" à partir de quelle période ? :-))

    Lire des livres c'est très bien. En tirer des raisonnements abscons, c'est autre chose. D'une certaine façon, c'est "pisser dessus" pour reprendre votre expression.

    La question posée n'est pas débile. Par contre je me pose des questions sur votre réponse que vous qualifiez de "trop ramassée".

    Vous qui semblez lire "beaucoup", souvenez-vous de cette formule célèbre d'un certain Boileau : "Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément."

    Désolé, mais je persiste à dire que votre discours est confus (ah, votre propos sur "l'équivalence" n'est pas de vous ? )

    Bien cordialement,

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  3. Cher Clément,
    à trop théoriser, on finit par couper les cheveux en quatre. J'ai bien précisé que tu partais d'un POSTULAT. Ce qui veut bien dire ce que ça veut dire.
    J'ai expliqué pourquoi, à mon sens, cela reste une vue de l'esprit : chaque cas est particulier, chaque personne photographiée réagit différemment, et on ne pourra jamais mettre une "attitude franche" en équations !
    Pour les comédiens, c'est bien la preuve que ton postulat est faux : car la majorité de gens a cru à une attitude "franche, vraie, juste, sincère, authentique" etc... alors que c'était tout simplement une mise en scène.

    Citer " Diane Arbus" ou Tartempion ne validera pas pour autant ton postulat !

    Quand je parle de Mozart, c'est pour dire simplement qu'il ne se prenait pas la tête la tête avec des postulats qui ne seront jamais vérifiés. Il était doué et avait du talent. Point.
    Et on n'a pas besoin de "théories" pour apprécier sa musique.

    De même, je n'ai pas besoin de savoir ou de comprendre ton raisonnement abscon sur "l'équivalence" pour dire si j'aime ou non une photo.
    Et si un jour je cadre "carré", c'est tout simplement parce que ça me plait de le faire ainsi. Libre aux autres d'apprécier ou non !

    Il y a des profs de Français qui ne seront jamais capables d'écrire une seule page d'un roman.
    De même il ne suffit pas de "conceptualiser" sur les bancs d'une école pour devenir un "bon" photographe...

    Ton point de vue, ton postulat est restrictif ; et tu voudrais en faire une Vérité première !!!

    Et on ne met pas de frontières et de limites à l'Art : on ne com-par-ti-men-te pas. Avec ton raisonnement, Picasso n'aurait pas réalisé ses chefs-d'oeuvres.

    Bref, tu connais le fameux sketch des Inconnus sur la différence entre un bon et un mauvais chasseur ? :-))

    Peace and Love !

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  4. "Des notes qui s'aiment" sont autant une vue de l'esprit, alors ne discutons sur rien. J'ai été courtois, j'ai exposé mon point de vue de photographe - qui je m'excuse, a fait des études de photographie et continue d'en faire.

    Que tu n'aies pas tout compris dans ce que j'ai écrit, c'est entièrement ton droit, et je pense effectivement que mon message était trop ramassé. Par contre, le fait de terminer par "vue de l'esprit" sans même t'expliquer, je ne comprends pas.

    Je précise à nouveau mon point de vue, et tu en as visiblement rien à faire parce ce que je dis est compliqué et te semble prétentieux. Je parle d'un cas précis, tu me parles de comédiens et d'images volées, ça n'a rien à voir. Peut-être que pour toi, l'histoire de la photographie te paraît complètement secondaire, comme connaître la pratique d'un photographe (ici, je citais Diane Arbus).

    Il ne faut rien écrire parce que "chaque cas est un cas particulier, chaque photo est unique". C'est bien pratique comme défilé ! Par contre, étonnamment, ça ne t'empêche pas de répondre. Tu n'as pas l'impression de perdre ton temps ? Ne parlons surtout pas de la reconnaissance en art ! Car tout est affaire de "cas particulier", on serait vite emmerdé pour expliquer ce qui différencie un bon d'un mauvais photographe...

    Et étrangement, tout ce qui est construit autour de la photographie te donne tort : il y a des pratiques différentes, des genres photographiques différents, des photographes célèbres, des courants, une histoire et surtout une pensée de l'image. La photographie est un domaine qui a été étudié et compartimenté, où ce qui est si "particulier" et "unique" à tes yeux a été transformé, réutilisé et théorisé pour donner autant de richesse et de complexité à l'image.

    Tu ne respectes pas mon point de vue ? Très bien reste dans ta bulle, maintenant je ne perds plus de temps à te lire et surtout pas à m'expliquer, ni à te répondre cordialement. Tu sais tout sur tout, et c'est tant mieux.

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  5. "tout ce qui se conçoit bien... etc..." ;-)
    En ce qui concerne le format, peu importe qu'il soit carré ou rectangulaire. Une "composition " peut être ratée dans tel ou tel format "recommandé". Chaque cas est un cas particulier, chaque photo est unique.

    Pour moi c'est donc discuter sur le sexe des anges.

    Pour revenir au postulat "d'attitude franche", je persiste et signe : ce postulat (je dis bien : postulat) est une vue de l'esprit, car là aussi, chaque personne est unique et réagit donc différemment devant un objectif. Il y a souvent des cas où des personnes veulent qu'on fasse leur portrait, et ces mêmes personnes n'arrivent pas à se "décrisper", et d'autres personnes au contraire, sont "à l'aise" d'emblée.

    Quant aux images "volées", c'est une autre histoire. Il y a des "photographes" qui ne se gênent pas pour photographier, à tout-va, lors de leurs vacances, des inconnus (aaah..l'image du gamin "exotique" qu'on met en ligne sur des forums pour que les beaufs s'extasient...), alors qu'ils n'oseraient pas faire la même chose dans les rues de leur propre ville !!! (tiens, et pourquoi donc ? )

    Il reste aussi la possibilité de payer des comédiens ( comme un célèbre photographe l'a fait) pour faire croire que c'est "sincère", "vrai", "juste" et "adéquat" ou encore : "équivalent" (sic). :-)

    Mozart, quand il composait, ne coupait pas les cheveux en quatre avec des raisonnements abscons. Il disait chercher tout simplement "des notes qui s'aiment".

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  6. Une attitude franche n'est pas une vue de l'esprit mais une manière sensible de parler des images. Effectivement, chacun peut exprimer un sentiment différent dans une photographie ou dans la lecture d'un poème. Il ne s'agit pas d'avoir tort ou raison en disant finalement, que tout ça n'est qu'une affaire de "goût" ou de "vue de l'esprit".

    Il s'agit d'être au plus près d'une sensation, et notre expérience de photographe doit nous servir à ça, à nous dire que c'est franchement pas évident de photographier un inconnu de face, d'imposer l'appareil photo sous son nez, sans que la personne se crispe ou pose devant l'objectif. Et si malgré tout on y parvient, on peut dire sans trop de risques que c'est une attitude franche, un portrait sincère, pas forcément "vrai", mais juste, adéquat.

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  7. Pour faire plus simple que Clément je dirais simplement que dans un format carré l'oeil s'attarde en premier sur le centre de l'image ce qui chamboule forcément la composition de l'image.
    Le format carré peut être très utile poire les natures mortes par exemple

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  8. Je n'ai pas compris grand chose dans tout ce discours. Quant au postulat des "attitudes franches", cela reste définitivement une vue de l'esprit.

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  9. On dit souvent qu'il est difficile de composer dans un format carré, aussi bien en photographie qu'en peinture. Certainement parce que les lignes de force ne nous sont d'aucun secours.

    Autrement dit, le format carré ne permet pas d'accentuer le point de vue comme pourrait le faire un format 24 x 36 en étirant l'horizon ou en confrontant des écarts de proportion ciel - terre importants. Mais cet inconvénient renforce naturellement une photographie de type topographique, c'est-à-dire qui tend à extraire les éléments du milieu en préservant leur géométrie et leur structure.

    Si on comprend mieux pourquoi le format carré peut se révéler très utile dans une approche documentaire du paysage, on saisit mal sa pertinence souvent évoquée dans le portrait. Si on regarde les images de Diane Arbus, elle s'est finalement contentée de photographier frontalement des individus qui ont accepté la présence de l'appareil photo. Le fait qu'on ait donné à ces gens la possibilité de refuser d'être photographiés, donne des portraits aux attitudes franches, saisis pour ce qu'ils sont dans l'espace et le temps de la rencontre avec le photographe.

    Cela ne veut pas dire que le photographe n'a fait que préserver une scène sans exercer son regard dessus, mais au contraire, qu'il s'est imposé encore plus dans la scène au risque de dissoudre celle-ci par sa présence. Mais au final, un portrait réussi est un portrait qui respecte la diginité de la personne et qui ne l'emmène pas ailleurs que là où elle se tient, non plus une fenêtre mais un regard : une équivalence.

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